Il a su gagner
la confiance de ses modèles, qui lui ont ouvert leur intimité et offert de
s’abandonner devant son appareil. Princes, ducs et comtes, tous ont
accepté de se livrer sans fard.
Rompu à l’exercice du portrait, Rip Hopkins a voulu perpétrer, de son
temps, l’art du portrait de l’aristocrate, dans le pays où il vit désormais. Il
rapproche ainsi un medium démocratique (la photo) et une communauté
de personnes dont le rapport à l’image est aussi ancien que le lien au nom
et au sang. Belgian Blue Blood, c’est ainsi qu’il a nommé cette série, est
aussi un livre édité aux éditions Filigranes.
Né à Sheffield (Royaume-Uni) en 1972, Rip Hopkins est diplômé de l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) à Paris. Pendant près de dix ans, en collaboration avec Médecins sans frontières, il a réalisé des reportages photographiques et des documentaires sur les populations en danger aux quatre coins du monde.
Pratiquant la photographie depuis l’âge de 10 ans, Rip Hopkins est sans cesse à la recherche de nouveaux terrains d’expérimentation et de nouveaux défis artistiques. À côté d’une activité importante pour la presse et la publicité, il développe des projets très personnels. Qu’il pratique des genres aussi différents que le portrait ou le paysage, son style atypique, au point de rencontre de la photographie documentaire et de l’expression artistique, met l’humain au centre de son œuvre.
Rip Hopkins est membre de l’Agence Vu’ à Paris. Il est représenté en Europe par la galerie Le Réverbère et en Belgique par Caroline Bouchard pour la série Belgian Blue Blood.
riphopkins.com